Dublin Core
Titre
Théories - Pratiques
Sujet
urbanisme, théories, planification, aménagement, politique urbaine, politique publique
Description
Le numéro 372 de Mai-Juin 2010 de la revue Urbanisme consacre un dossier au thème "Théories - Pratiques".
Depuis l’apparition du mot, dans diverses langues, l’urbanisme s’est voulu “scientifique”, puis “esthétique”, enfin “planificateur” ou “libéral”. Les régimes autoritaires (le fascisme italien, le nazisme, le stalinisme…) ont favorisé un urbanisme monumental et zoné, quand, au même moment, les démocraties acceptaient un urbanisme de promotion privée, au nom de la liberté ou plus exactement du libéralisme… Certaines en faisant une affaire d’État, comme en France.
Depuis une trentaine d’années, coexistent un urbanisme administratif et un urbanisme “alternatif”. Ce dernier offre un éventail de démarches de plus en plus large (le slow town, le New Urbanism, les “villes en transitions”, les “éco-quartiers”, etc.), qui cherchent à concilier économie d’énergie-rapport à la nature-qualité de vie. L’urbanisme se situe à la croisée des chemins, soit il n’est qu’un prétexte “technique” et “juridique” pour justifier le laisser-faire, soit il se renouvelle en affirmant ses convictions, c’est-à-dire en combinant l’urbanisme de l’accueillance, l’urbanisme chronotopique et l’urbanisme participatif. Rien n’est encore joué !
Sommaire du dossier :
• Théories-Pratiques
• Le praticien réflexif et le théoricien activiste
• L’urbanisme comme œuvre
• De la planification urbaine à l’urbanisme stratégique
• Pistes prospectives pour un urbanisme en milieu rural
• Les agences d’urbanisme, entre technique et politique
• L’urbaniste ? Un ajusteur de distances
• À l’écoute de la ville vive...
• Polis, police, politique : ré-enchanter l’urbanisme ?
• Design urbain à la française
• Qu’est-ce que l’urbanisme ?
• Urbanisme hérité, spontané, globalisé ? Les modèles à l’ère de la mondialisation
• Grande-Bretagne : design guide et design code
• Points de vue (in extenso)
• “Guérir la ville”
• La fin du XXe siècle
• Aux États-Unis, l’“urbanisme” reste à inventer