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Archéologie d'un espace suburbain de Lyon à l'époque romaine

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Titre

Archéologie d'un espace suburbain de Lyon à l'époque romaine

Sujet

Lyon, archéologie, fouille archéologique, Antiquité, Blaizot Frédérique

Description

Présentation pr l'éditeur :
 
Le territoire, qui s'étend sur la rive gauche du Rhône, à Lyon, soulève depuis longtemps de nombreuses interrogations. Qu'en était-il véritablement de cet espace, de son occupation. de son organisation, autour de la voie d'Italie et du compendium, et qui étaient ces défunts inhumés, certes aux portes de Lugdunum, mais en territoire a priori allobroge ? C'est à ces questions que les auteurs tentent d'apporter des réponses en rassemblant l'intégralité des données archéologiques recueillies sur cette zone pour l'époque antique, données issues principalement de fouilles d'archéologie préventive.

En effet, les récentes études géomorphologiques indiquent que, contrairement à l'idée reçue relative à l'activité du Rhône, ce secteur était propice à l'occupation humaine, ce que confirment les quelques témoins de mise en valeur agricole des terres dès le 1er siècle apr. J.-C. (amendements, fossés, puits). En étudiant le probable tracé de la voie d'Italie, qui traverse cette zone dès le milieu du siècle, et à laquelle se branche une route reliant Vienne et Lyon, les auteurs discutent le tracé du compendium et l'existence d'un passage sur le Rhône qui serait antérieur à celui de l'époque médiévale, date du premier pont connu.

Dans la seconde moitié du IIe siècle, ce territoire périurbain semble évoluer ; les sépultures se multiplient le long des voies ; de grands mausolées et des autels funéraires sont érigés, dont les inscriptions confirment l'origine essentiellement urbaine de la population inhumée. La rive gauche du Rhône, en dépit de sa situation administrative, semble alors constituer un territoire de la ville de Lyon.

Au IVe siècle, ces terres sont toujours consacrées en partie aux activités agropastorales et en partie aux inhumations, mais les tombeaux sont détruits et les blocs architecturaux récupérés, et certains fossés qui structurent le terroir sont abandonnés. Ce territoire et les groupes de sépultures, de toute évidence, changent de statut durant l'Antiquité tardive.

Frédérique Blaizot, archéo-anthropologue à l'lnrap (Lyon), est rattachée au Laboratoire d'anthropologie des populations du passé (équipe de NAGEA, UNIR 5199 du CNRS, Bordeaux).
 

Créateur

Frédérique Blaizot, (éd.)

Éditeur

Editions du CNRS

Date

2 décembre 2010

Format

166

Type

Revue