la prostitution dans les rues de Casablanca

Présentation de l'éditeur :

Ce travail de recherche décrit au Maroc les conditions de vie des femmes qui optent pour le travail sexuel comme moyen de subsistance.

L'espace où se développe cette recherche est la ville de Casablanca, la capitale économique et la plus grande ville du pays, avec 4 ou 5 millions d'habitants.

C'est un petit Maroc, une population immigrante et avec des contrastes flagrants entre les «riches»et les «pauvres». C'est une ville d'un pays en voie de développement où il y a des quartiers de bidonvilles et des oasis de petits palais; de la drogue; des enfants de rues.

Casablanca illustre la réalité sociale du Maroc d'aujourd'hui : en transformation, anticonformiste, mais, en même tempe, résistant au changement.

Le dialogue établi avec les travailleuses sexuelles cherche à les rendre conscientes des causes pour lesquelles elles subissent le stigmate (du titre) de «mauvaises femmes» qu'elles subissent. Cet apprentissage les rendra plus fortes et leur permettra d'initier des changements et des améliorations de leur vie.

Cette analyse a aussi pour but de faire partager la réflexion sur la problématique du travail sexuel avec toute la société, pour que celle-ci comprenne et assimile ses propres besoins d'expression et de changement.

Sara Carmona Benito est docteur en sociologie de l'université de Barcelone. Elle a vécu pendant cinq ans entre la Syrie et le Maroc où elle a réalisé sa thèse sur la condition des femmes "travailleuses sexuelles" dans les sociétés arabo-musulmanes.