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Titre
Déplacés de guerre dans la ville. La citadinisation des deslocados à Maputo (Mozambique)
Sujet
réfugiés, déplacés, guerre, migration, espace urbain, Mozambique, citadinité
Description
Présentation par l'éditeur :
Alors que les réfugiés et les déplacés sont de plus en plus nombreux à trouver refuge en milieu urbain, ils sont longtemps restés invisibles dans le champ scientifique et politique, car ils échappent davantage aux processus de catégorisation des organisations internationales et des gouvernements. Ils ont ainsi souvent été confondus avec la masse des migrants ruraux venus en ville à la recherche de meilleures conditions de vie.
La déterritorialisation et la mobilité forcée constituent des expériences centrales pour comprendre leurs modes d’ancrage urbain: le caractère coercitif du déplacement explique que les autorités et la majorité des déplacés aient initialement envisagé leur présence en ville comme provisoire.
La ville fut tout d’abord le lieu du refuge et de la présence éphémère, avant de devenir celui de l’installation durable, le lieu du «chez soi». La citadinisation est le résultat d’un processus dialectique faisant interagir les politiques des pouvoirs publics, le contexte urbain, social et familial et les pratiques individuelles. Si l’exceptionnalité de la situation légitime dans un premier temps la présence des migrants forcés, elle la rend souvent plus «illégitime» que celle des autres migrants une fois le conflit achevé. Entre géographie urbaine et géographie des migrations, ce livre s’inscrit dans une réflexion générale sur la citadinité et sur les liens entre mobilités et territoires.
Jeanne Vivet, docteure de l’Université de Paris Ouest Nanterre, poursuit actuellement des recherches post-doctorales à l’Institut des Sciences Sociales de l’Université de Lisbonne. Sa thèse a reçu le premier accessit du prix de thèse du Comité National Français de Géographie de 2011.
Alors que les réfugiés et les déplacés sont de plus en plus nombreux à trouver refuge en milieu urbain, ils sont longtemps restés invisibles dans le champ scientifique et politique, car ils échappent davantage aux processus de catégorisation des organisations internationales et des gouvernements. Ils ont ainsi souvent été confondus avec la masse des migrants ruraux venus en ville à la recherche de meilleures conditions de vie.
La déterritorialisation et la mobilité forcée constituent des expériences centrales pour comprendre leurs modes d’ancrage urbain: le caractère coercitif du déplacement explique que les autorités et la majorité des déplacés aient initialement envisagé leur présence en ville comme provisoire.
La ville fut tout d’abord le lieu du refuge et de la présence éphémère, avant de devenir celui de l’installation durable, le lieu du «chez soi». La citadinisation est le résultat d’un processus dialectique faisant interagir les politiques des pouvoirs publics, le contexte urbain, social et familial et les pratiques individuelles. Si l’exceptionnalité de la situation légitime dans un premier temps la présence des migrants forcés, elle la rend souvent plus «illégitime» que celle des autres migrants une fois le conflit achevé. Entre géographie urbaine et géographie des migrations, ce livre s’inscrit dans une réflexion générale sur la citadinité et sur les liens entre mobilités et territoires.
Jeanne Vivet, docteure de l’Université de Paris Ouest Nanterre, poursuit actuellement des recherches post-doctorales à l’Institut des Sciences Sociales de l’Université de Lisbonne. Sa thèse a reçu le premier accessit du prix de thèse du Comité National Français de Géographie de 2011.
Créateur
Jeanne Vivet
Éditeur
Karthala
Date
25 avril 2012
Format
384
Type
Ouvrage